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Economie

La Banque mondiale prévoit un ralentissement de la croissance mondiale à 2,4 % en 2024



 

WASHINGTON — La Banque mondiale a lancé un avertissement sévère au sujet d’un ralentissement économique mondial, prévoyant que l’économie mondiale croîtra à un taux modeste de 2,4 % cette année. Cette projection représente la période d’expansion la plus faible depuis plus de trente ans, soit un léger recul par rapport à la croissance de 2,6 % enregistrée l’année précédente. Le ralentissement prévu est attribué à une combinaison de défis à multiples facettes, notamment les efforts persistants de redressement après la pandémie, les tensions géopolitiques persistantes, en particulier les guerres qui touchent l’Ukraine et la ville de Gaza, le ralentissement des activités d’investissement et l’intensification des catastrophes naturelles provoquées par le changement climatique.

Dans son dernier rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, la Banque mondiale a mis en évidence plusieurs facteurs contribuant à l’assombrissement des perspectives économiques. Les économies avancées devraient connaître une croissance d’environ 1,2 % seulement, tandis que les marchés émergents et les pays en développement devraient enregistrer des taux de croissance inférieurs à 4 %. Il s’agit d’un changement marqué par rapport aux tendances passées, où les économies émergentes affichaient souvent des chiffres de croissance plus robustes.

L’un des principaux points du rapport est la Chine, qui devrait connaître un ralentissement considérable de son expansion économique par rapport aux résultats de l’année dernière. La Banque mondiale a mis en évidence plusieurs défis auxquels est confronté le géant asiatique, notamment une baisse des dépenses de consommation, des problèmes structurels tels que le vieillissement de la population et des niveaux d’endettement élevés.

Les implications plus larges de ces projections sont importantes, la Banque mondiale suggérant que l’économie mondiale pourrait entrer dans une «décennie d’occasions manquées». Cette période pourrait être caractérisée par la croissance la plus faible depuis les années 1990 pour la plupart des pays, en partie à cause des efforts persistants de redressement après la pandémie et de la fréquence et de l’intensité accrues des catastrophes naturelles provoquées par le changement climatique.

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